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Chimeres et Tourbillons
23 janvier 2013

Ce qui me reste.

orage dans le cielJ'ai oublie le ton de sa voix, l'odeur de son parfum, son image s'estompe avec le temps. Elle a perdu ses cheveux gris, depuis d'autres ont repousse c'est tout ce que je sais. La maladie.

Il y a des absences qui vous suivent jusque dans vos songes. Je la vois dans mes rêves, elle ne me parle pas, me tourne le dos. J' aimerai qu'elle se retourne, que ses yeux me regardent, qu'elle me dise qu'elle a besoin de moi. Elle ne le fait pas, même dans mes songes.

Je la vois de dos dans sa maison du sud, une maison que je ne connais pas, que je ne connaitrais jamais, juste en photo et encore, des cliches choisis avec soin. Photos de magasine. Elle est la observe l'objectif mais son regard est lointain, son expression inexistante.

orange dans le cielQue me reste-t-il comme souvenir de ces époques passées ou elle m'appelait, de ces conversations au téléphone ou son mécontentement, ces phrases ironiques et blessantes mitraillaient le dialogue. Au lieu de se dire l'essentiel, nous parlions de choses futiles et sans importance.

Peut-être est il trop tard maintenant, nous ne nous reverrons probablement pas. Il faudrait un miracle pour qu'elle me pardonne cette fois ci de ne pas avoir été la. J'aurai aime, maman, je te jure que j'aurai aime mais je n'ai pas pu revenir vers Toi.  Et maintenant que tu n'es plus la a me critiquer, a me distiller tes conseils assassins, je me sens comme orpheline. Je n'ai plus de mère, elle me manque, tu me manques.

J'ai acheté ton parfum, celui que tu vaporisais le soir sur un mouchoir avant de te faire happer par la vie nocturne. Je m'endormais le nez colle dessus attendant que tu reviennes.

J'ai décoré ma maison, comme toi tu l'aurai fait. J'ai même vu dans le fond d'une photo que nous avions acheté les mêmes guirlandes, les mêmes anges trônent sur la cheminée. 

Je fais les mêmes recettes de gâteau, de crêpes aux gnomes, pour qu'ils soient formes au même saveurs auxquelles j'ai été habitue.

Si tu reviens, maman, rien n'aura change. Tu te retrouveras chez toi, chez moi. Ce n'est pas de l'orgeuil si je ne t'apelle pas, ni de la peur mais parceque je ne sais pas comment faire, que dire, comment le dire pour que tu ne me rejettes pas, pour que tu m'ouvres tes bras. Tu me manques, maman j'ai besoin de Toi et je ne sais pas si nous nous reverrons.

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