Une oie blanche.

Être prise au piège, ne pas comprendre ce qui se passe et ne pas savoir comment s'en sortir.

Cette semaine a été celle des mises au point. Elle a commence par celle du Caid. Discussion sérieuse avec la maîtresse qui a abouti a bons nombres de changements. C'etait un échange constructif bien que peu agréable, nous avons reaxe ensemble différents points a travailler, a améliorer ou a changer. Je lui suis reconnaissante d'etre aussi professionnelle et de la voir s'engager autant que moi pour le gnome et sa scolarité.

Puis il y a eu les discussions au centre sur nos salaires, le traitements des résidents et l'ouverture prochaine de la nouvelle unité. Échanges houleux avec la direction mais chacun a écouter les avis des autres, pris en compte leur revendications. Après de nombreuses heures, nous avons trouve un terrain d'entente ou chacun va faire des concessions mais il n'y a pas eu un seul cri, les tons des voies sont restes paisibles sans monter dans les aigus.

Enfin il y a eu ce message de la propriétaire du local de la Boutique reçu tout a l'heure sur ma boite mail. Des phrases menaçantes, un ton acéré (car oui, le ton se ressent même sur un message) qui ont pour but de me faire peur. Je suis une gentille locataire depuis 4 ans, j'ai toujours paye mon loyer sans retard. Mais a l'annonce de mon départ en février, elle a vu rouge. Cette dame veut que je continue a travailler pour rien, pour lui payer son loyer et les taxes qui vont avec sinon elle me poursuit en justice.

Je hais les menaces, c'est si facile d'employer des termes juridiques pompeux pour servir sa cause. Elle a oublie la dame, que l'on ne travaille pas pour rien, que si j'ai décidé de tout arrêter c'est que je ne pouvais faire autrement, ce n'est pas de gaieté de coeur que je piétine toutes ces années de travail.

Dans dans ses moments la, j'appelle le Rital. Lui, il adore ce genre de conflit, les rapports de force le motive alors que moi, ils m'aneantissent. Tu es une oie blanche me dit il en riant, ne t'inquiete pas on va regler tout cette histoire. Oui, sauf que moi, je panique, je me sens fautive et me sentir menacee me donne envie de me cacher dans un trou et de ne plus en sortir.

Heureusement, il rentre demain. C'est dans ces instants la, que je suis fière de lui, de l'avoir a mes cotes. Sa force mentale, son caractère de battant me surprennent toujours, il ne baisse jamais les bras et sait trouver les mots lorsqu'ils m'echappent. 

N'empeche que cette nuit, je vais mal dormir et que les phrases envoyées vont assombrir mes songes...jusqu'a demain ou , des la sortie de l'aeroport je lui mets dans les bras ces menaces déplacées. Demain soir, je dormirai paisiblement...demain sera un autre jour.