Sur les chemins caillouteux.

La douleur, j'avais presque oublie ce que c'etait d'avoir mal. Se sentir fatiguée, au bout du rouleau, vidée, je connais mais la douleur physique, cela faisait un bail que je ne l'avais pas vécu. Et franchement je m'en serai bien passée.

Elle m'a prise dimanche soir sans préambule, sans signe prémonitoire. Pourtant tout avait si bien commence, la semaine s'annoncait merveilleusement bien.

Dimanche matin, j'avais emmené la famille dans mon nouveau club équestre. Cela me manquait de ne plus monter a cheval, de ne plus sentir leur présences, respirer leur odeur. J'avais entrepris des recherches et des visites dans les clubs existants aux alentours de mon travail. Finalement, après diverses rencontres plus ou moins engageantes, un club a fait tout la différence. J'ai rencontre celui qui allait être mon compagnon de balade, calme, puissant.

Un vieux routier des chemin caillouteux et poussiéreux de nos terres ensoleilles, qui ne s'effraie pas  a la première poubelle, qui ne se cabre pas devant un chien déboulant sur le sentier. Un haut cheval blanc a la crinière longue et fournie avec lequel le contact est passe instantanément. Sur son dos,  je me suis sentie en sécurité, profitant du paysage, savourant le vent et les caresses du soleil. Bien loin des codes du dressage et des exploits du saut, c'est reines longues que nous nous sommes promenés. J'etais ravie d'avoir enfin trouve un compagnon et attendais avec impatience mardi matin pour retrouver cette sérénité mêlée de puissance au son des sabots.

Je l'ai présenté aux gnomes un peu intimides par la hauteur au garrot de mon camarade de jeu, mais c'est sans broncher qu'il les a accepte sur son majestueux dos le temps d'un tout de piste. Même le Rital, peu enclin aux contacts avec des équidés, s'est laisse conquérir par sa douceur et sa tranquillité.

Je rêvais de cette prochaine balade mais c'etait sans compter les coups bas que le corps peut reserver. Hier soir, après une journée parfaite et une soirée qui s'annocait prometteuse, je me lève de mon canapé et clash...la douleur paralysante, limite foudroyante. Impossible de me lever, impossible de bouger la jambe, des larmes de douleur et d'impuissance coule sur mes joues sans que je ne m'en aperçoive. La sciatique. Le Rital me met au lit, me soigne, m'installe mais rien n'y fait je ne dormirai pas, je ne peux plus bouger.

Par conscience professionnelle, je suis allée travailler aider par 4 injections (de cheval) d'anti inflamatoire, plus des béquilles. Je maudis ce corps qui me lâche au lieu de me soutenir, pour une fois que j'avais pris une incitative pour moi, tout est réduit a néant..pour combien de temps...

Demain, j'irai voir mon cheval blanc, je lui donnerai des carottes et le lâcherai dans le paddock si je n'arrive pas a monter dessus, mais quoi qu'il en soit, je ne renoncerai pas!

Comments

[Mimilady]

Bon rétablissement et bon courage, je t'envoie tout plein de patience et d'ondes positives!

[Mariposa]

cuidate ! besos