Pourvu que ca passe.

Que j'aimerai être légère, comme une plume. Aller la ou me mène le vent, sans résistance.

J'aimerai pouvoir tomber comme une goutte de pluie sur l'asphalte brûlant et m'evaporer, rejoindre les nuages pour me reformer identique et entière pour m'echouer un peu plus loin.

Je voudrais être semblable aux vagues qui se jettent sur les galets, tantôt douces et tranquilles, tantôt violentes et dévastatrices puis repartir d'ou je viens sans excuse ni explication.

J'ai envie d'etre de celles qui vivent légèrement, profitant du moment présent sans jamais se poser de questions, qui laissent virevolter leur jupes, qui battent le pavée en riant.

Mais je ne suis rien de tout cela. Je me sens pesante et distante car les choses que je vois, que je vis me tirent vers le bas. Quand j'essaie de fermer les yeux, elles me suivent dans mes rêves, me poursuivent dans mon relâchement. Il n'y a pas de repos pour ceux qui voient au delà des apparences.

Aujourd'hui, je n'ai plus d'envie, plus de besoin. J'aimerai, mais je me retiens. Ces futilités sont d'un autre monde, d'un autre temps et heureux sont les aveugles, les ignorants.

Avant j'etais differente, pourtant je n'ai pas tellement change, c'est juste le souffle de vie qui ne m'anime plus, cette force qui m'a quitte. Les démons de mon passe ne me laisseront pas en paix et parfois, je n'ai plus le courage de les affronter.

Il faudrait que j'en termine une fois pour toute, on me l'a déjà dit mais je ne suis pas de celle qui revient sur une époque révolue, qui analyse, qui prend pour excuse un fardeau effrayant pour justifier d'une vie ratee. C'est un tord.

Avancer...même en claudiquant, même en boitant mais avancer pour ne pas tomber.

Comments

[Anaïs Petitevie]

Coucou

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