Si je pouvais...
....je ressauterai en parachute. La peur au ventre et l'exitacion dans la tête, je prendrai ce petit avion sur le tarmac de Castellon. Les odeurs d'essence et le sol brûlant ne me feront pas reculer. Je sentirai petit a petit les secousses de la carlingues qui prendra son envol pour me planter a 5000 mètres au dessus, porte ouverte attendant pour sauter. La personne a laquelle je serai attachée me donnera le signal et d'un coup nous sauterons dans le vide. Un peu désorientée au départ, j'ouvrirai les yeux pour découvrir un paysage magnifique et me laisserai porter par le vent. Une expérience magique qui dure que trop peu de temps Un peu comme la plongée, le monde du ciel pareil a celui de la mer, apaise et rassure tout en procurant une montée d'adrenaline et une furieuse envie de ne pas le quitter.
......j'irai sur la plage avec le Gros et la Blanche. Nous le faisons souvent en hiver malgré les complaintes du Rital, auxquelles je reste sourde qui voit ses voitures parfumées aux poils de chiens mouilles et redecorees au sable qui collent. Bien qu'interdit en été, nous avons trouve une petite plage désertée par les baigneurs a partir de 20h et qui permet a mes chiens de perfectionner leur brasse. Mais c'est sans compter les nouvelles lois et les amendes, bien que mes quatre pattes soient de loin plus propre que bien des occupants bipèdes.
.....j'emmenerai la famille au grand complet faire la sieste a l'ombre d'un parasol, nous nous endormirons écrasés par le soleil et berces par le ressac des vagues. Le temps ne comptera plus, les heures pourront passées sans que cela ne m'evoque une heure pour rentrer, ni de tache pressante a accomplir. Je pourrai jouer avec les gnomes, leur raconter des histoires de pirates et de trésor cache tout en édifiant un château qui aura comme pérennité ce que veulent bien lui laisser les assauts de la marée.
....nous pourrons reprendre nos échappées au flanc des collines, découvrir de nouveaux chemin, nous détendre au creux d'un olivier. Trouver au hasard d'un dessous de buisson, un bâton abandonne et rire des exploits de nos chiens luttant pour l'avoir en premier, puis nous le rapporter, triomphants, les yeux pleins de fierté.
Mais voila, l'ete commence. La chaleur reprend ses droits et nous condamne du même coup a vivre comme des reclus, volets tires et ventilateurs a fond, ne nous offrant qu'une accalmie bien tardive, empêchant du même coup toute envie de sortie. C'est l'ete..j'attends l'automne!!